Résumé : Il était une fois, dans un pays lointain, l’Illyrie, un seigneur, noble de cœur comme de sang, le Duc Orsino qui aimait d’amour pur et passionné la belle Olivia. Hélas, la dame lui refusait son cœur car elle portait le double deuil de son père et de son frère.

Un jour, une terrible tempête déferla sur l’Ilyrie. Le bateau dans lequel voyageaient les jumeaux Viola et Sébastien périt en mer. La jeune Viola fut recueillie par le brave capitaine. Pleurant son frère mort dans le naufrage, et par amour pour ce frère, elle décida d'usurper son apparence masculine en devenant Césario.

Elle se rendit alors à la cour du Duc Orsino dont elle tomba éperdument amoureuse. Le Duc vit ce jeune page arrivé à sa cour et s’attacha si bien à lui qu’il en fit son confident et lui demanda de devenir son messager de cœur auprès d’Olivia. Le désespoir dans l’âme, Viola en Césario fit son devoir… mais son message fut si fougueux et ses manières si rudes qu’Olivia fut séduite à son tour et tomba amoureuse de Césario...

Pendant ce temps, dans la maison d’Olivia régnait en maître un intendant prétentieux et despotique, Malvolio. Il se faisait un devoir de régenter les uses et les coutumes de la maison et surtout d’empêcher les beuveries de l’oncle d’Olivia, Sir Toby, de son acolyte Sir André, et du bouffon du père de Madame, Feste. Afin de se venger de ce "diable de puritain", Maria, la suivante d'Olivia, écrit une lettre d'amour à Malvolio en imitant la signature de sa maîtresse. Le pauvre homme est si heureux qu’il se ridiculise lamentablement. L’arrivée inespérée de Sébastien mettra un terme à tout ce charivari sentimental… .


Mot du metteur en scène :

"Cette pièce a toujours été l’une de mes préférées du répertoire classique. Le rythme effréné entre les scènes romantiques et les scènes comiques sont une véritable jubilation pour un metteur en scène. On n’a pas le temps de respirer… à chaque fois que l’action devient sérieuse, un personnage, une situation… ramène le rire. L’histoire est si compliquée que les quiproquos augmentent en crescendo cette cadence endiablée. Les personnages sont tous magnifiques, et, pour une première aventure théâtrale, chaque comédien pouvait être comblé. Le parti pris d’inscrire la pièce dans son époque dicta le choix des chants. Ils furent tous issus du répertoire de la Renaissance."

Annick Guillemin